mardi 17 novembre 2015

En janvier, j'étais triste mais je n'avais pas peur ...



Il y a quelques mois quand j'ai écris mon article sur les attentats de Janvier,  je pensais que ça serait le premier mais aussi le dernier que je devais écrire sur mon blog. Mais depuis vendredi tout à changé et me revoilà en face de mon écran à vous écrire ces quelques lignes. Je ne me sentais pas de vous écrire un article sur un produit X ou Y ou de vous faire un article mode. Comme je ne me sens pas depuis ces 3 jours de deuil national de poster sur les réseaux sociaux. Certains y parviennent et je leur tire mon chapeau pour cela. Sachez que je ne juge pas et que j'ai juste besoin d'aligner ces quelques lignes pour partager avec vous mais aussi et surtout pour me faire du bien. Depuis vendredi, je ne vois plus le monde de la même façon. Je suis toujours moi, ma famille est toujours près de moi et dieu merci je ne connais personne qui ai été touché par ces attentats. Et pour autant je ne vois plus la vie, de la même façon.

En janvier, quand tout cela était arrivé, j'étais triste mais je n'avais pas peur. Je n'avais pas peur, car ces personnes avaient commis un acte ciblé contre une institution qu'était Charlie Hebdo. J'avais plus perçu cela comme une revanche, comme une atteinte à un des piliers fondamentales de notre république, la liberté d'expression. Mais je n'avais pas peur.  

Aujourd'hui tout à changé parce que j'ai peur. J'ai peur de ce qu'il peut nous arriver demain. J'ai peur de mon avenir. J'ai peur de l'évolution de notre monde actuel. J'ai peur que cela empire. Alors oui, je sais, que c'est le but premier de cette attaque et que c'est leur donner raison que de ne pas continuer à vivre normalement. Mais comment continuer à vivre sans peur quand on sait que plus de 120 personnes sont mortes de sang froid. Comment continuer à vivre tranquillement, quand des terroristes sont prêts à se faire sauter sur le sol français par conviction religieuse. Comme l'a dit notre président , "Nous sommes en guerre". Cette phrase, je ne pensais l'écrire que dans une de mes rédactions de lycée lors de mes cours d'Histoire-Géo. Mais aujourd'hui, l'histoire c'est nous et le terrorisme touche la France. Avant je me sentais en sécurité en France, je me disais que rien ne pouvait nous arriver. Avant je n'avais pas ce noeud dans le ventre qui ne veut pas se défaire depuis vendredi.

Malgré tout cela, il faut avancer. Les gens le font pourquoi pas moi. Je ne les connaissais pas et pourtant. A voir leur visage défiler depuis 3 jours sur mon fil d'actualité Twitter , j'ai l'impression de les connaître.  Samedi, cette normalité m'a dérangé. Notre monde avait changé et pourtant le visage et l'attitude des gens étaient les mêmes. J'avais envie de hurler et de leur dire de se réveiller, que notre pays avait été attaqué et que nous nous devions de faire quelque chose. Mais à part vivre et avancer, que pouvons nous faire à notre niveau. Alors j'ai allumé une bougie et me suis habillé en noir. C'était ma façon de leur rendre hommage. Depuis, je me répète qu'on se doit de profiter pour eux. Pour ces personnes, qui n'ont pas eu cette chance de survivre. Nous nous devons d'avancer tant bien que mal, dans notre pays qui est la France. Nous devons avancer parce que vivre c'est beau. La peur doit laisser place à l'envie de vivre , car sinon ils auront gagné.

With Love

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Quelques images issues du hashtag #unpeudamourdanscemondedebrute qui m'a mis du baume au coeur hier : 





 




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